Participation à nos sorties

Pour la première marche de l'année, les organisateurs ont été comblés. En effet ils ont enregistré une participation record de 51 marcheurs, affiliés pour 1/3 à Gradignan et 2/3 au Bouscat. La journée s'est déroulée en deux boucles sur des circuits assez différents, nettement urbanisé le matin et un peu plus bucolique l'après-midi afin de faciliter la digestion. La boucle matinale a démarré du site remarquable du prieuré de Cayac, qui comprend l'église, le château du 15e siècle, le musée Sonneville, le cuvier, et le gîte pèlerins sur la voie de tours, qui accueillait déjà les pèlerins dans les années 1210 à1320. Tout au long du cheminement, le long de l'eau bourde, parcs et moulins agrémentent le parcours. Au plus loin sur le trajet, le château de Thouars nous attend. Plus ancien édifice de Talence, pillé pendant la révolution et réquisitionné par les allemands durant la seconde guerre mondiale, il a été racheté par la municipalité en 1957. Après avoir arpenté une toute petite partie des 60ha du parc, admirant au passage le célèbre stade hôte régulier du renommé Décastar, nous prenons le chemin du retour, en traversant pour l'occasion la lagune de Cotor et le bois sauvage Laburthe.

La boucle de l'après midi, plus courte, a démarré en direction de Canéjan, le long de l'Eau bourde. A l'allé comme au retour parcs boisés sur tout le parcours avec de temps en temps un moulin, symbole d'une activité intense par le passé. L'eau bourde est un affluent de la Garonne, long de 22,5km, qui prend sa source à Cestas et se jette dans la Garonne à Bègles. L'eau bourde est une ancienne zone d'activité dédiée au blanchissage du linge et aux moulins. Nous nous sommes un peu attardés sur deux d'entre eux : Le Moulin de Montgaillard, moulin à aubes, moulin à farine puis broyage de fèves de cacao, et fabrique de pains de glace de 1936 à 1939. La roue à aube fonctionne toujours. Le moulin d'Ornon, moulin à farine jusqu'au début du 19ème siècle puis moulin pour la pulvérisation du silex, puis la maison Jacquemet y fabrique des couvertures et des tapis. En 1900, il y a un élevage de truites. Après l'achat par la commune, le CNRS s'essaie de 1981 à 1997 à l'élevage des écrevisses.

Merci René pour le tout en image : C'est ICI mails il faudra vous connecter

Saint Emilion étant encore très fréquenté par les touristes, nous ne nous y arrêterons pas, nous irons directement dans la campagne environnante, pour une balade de 12 km le matin et 7 km l'après midi. Les paysages de vignobles y sont majoritaires. Quelques grimpettes nous permettront de découvrir les villages, châteaux et vignobles à perte de vue. Dommage, nous ne croiserons pas de chevaux de vigne au travail, qui bénéficient d'un repos dominical bien mérité ... La commune compte aujourd'hui 1876 habitants, dont 200 intra-muros, appelés les Saint-Émilionnais et les Saint-Émilionnaises... Aujourd'hui, Saint-Emilion est l'un des endroits les plus visités de la Gironde. C'est un village qui attire de par la notoriété de ses grands vins et les visiteurs sont souvent étonnés d'y découvrir tant de beautés ! ...

Concernant Saint-Christophe-des-Bardes, le nom " des Bardes " remonte à une époque très ancienne. Il s'agit de religieux chrétiens, anciennement appelés " druides " qui s'étaient établis dans la contrée où ils organisaient et animaient la vie sociale. L'église romane, inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 2000, témoigne d'une grande richesse architecturale. Son portail du 12ème siècle a été classé monument historique dès 1908. Mais elle témoigne aussi d'un lien privilégié qu'avait le village avec les moines du Chapitre de Saint-Emilion. Jusqu'à la Révolution, ceux-ci en ont fait leur résidence d'été donnant à Saint-Christophe un statut à part dans ncette grande histoire qui va mener la Juridiction de Saint-Emilion à l'inscription au patrimoine mondial le 5 décembre 1999.

Merci aux organisateurs de la journée, Annie, Régine et René qui outre la réalisation de notre traditionnel reportage est aussi l'auteur du présent texte. Consultez vite le reportage complet dans nos chroniques internes

Ce week-end là, 18 français et 48 madrilènes ont participé à la poursuite de ces manifestations initiées en 2018. Les madrilènes marchent 1 week-end par mois sur un Chemin, cette fois-ci la Voie d'Arles, démarrée à Oloron-Sainte-Marie, et ils s'arrêteront autour de Jaca fin novembre.

Notre hébergement collectif se trouvait sous le col du Somport. Les marcheurs ont effectué Oloron-Sarrance , soit une vingtaine de km ) le samedi (Kevin, le plus rapide est allé jusqu'à Bedous). Et le dimanche, départ de Bedous ou d'Accous , pour arriver à Etsaut, en face de Borce, soit 14 km environ. Le temps, très pluvieux le vendredi est devenu resplendissant le dimanche.

L'ambiance, comme toujours très conviviale, a permis de nombreuses retrouvailles, et de découvrir aussi beaucoup de têtes nouvelles, fous rires garantis avec les contre-sens linguistiques ! Notre voiture d'accompagnement a permis de raccourcir pour certains des étapes, soit au départ soit à l'arrivée, et de faire quelques courses de convivialité. Notre association a offert l'apéro aux français le vendredi soir, et le vin sur les tables le samedi soir, grandement apprécié. Et nous avons reçu de petits présents témoignages d'amitié.

Pour info, les français volontaires ont pu visiter une ferme d'élevage de lapins angora et de moutons mérinos le vendredi midi . Allez voir le site : www.filsdetoisons.fr et passez commande à Gwendoline qui nous a accueilli de façon extraordinaire ! Pour toute inscription aux week-ends suivant, 27,28,29 octobre ( Borce-le col et Jaca grosso modo ) et 24,25,26 novembre ( autour de San Juan de la Peña) adressez-vous à Raymond. A bientôt les amis !

Sonia BOURBIGOT

Levés de bonne heure, ce sont trente marcheurs qui se regroupent sur le parking de l'école Henri Matisse. Ayant vu sur le site notre sortie, Gilles se joint à nous . Il a l'intention de partir sur le chemin et voudrait bien qu'on lui donne des informations. Le soir, il a déjà noté qu'il faut un couvre chef quand le soleil tape, un petit sac à dos avec un en cas lors d'entraînements...et il n'a pas manqué de poser des questions. Sous la houlette de Roland nous marchons à travers la campagne pour rejoindre à midi le lieu du pique-nique où nous attendent Sonia et Jean François.
L'après-midi, Chantal habitante de Les Peintures et passionnée par l'histoire de son village aux 1622 âmes, en 2019, nous conduit à travers rues devant la mairie, l'église St Vincent, un ancien site gallo romain restauré et sa très ancienne fontaine,

le travail à ferrer et le four à pain, la Maison des Chants où vécut Henri Sauguet. Et lorsque les athlètes randonneurs poursuivent leur chemin et passent devant les ânes et les lamas, ceux-ci sont en admiration devant tant de détermination! Nous arrivons devant l'ancien embarcadère du bac de Sablon qui reliait le bourg à Lagorce. La Dronne coule au pied du vieux moulin détruit en 1933 par un incendie. Ce sous-affluent de la Dordogne par l'Isle, long de 200km, prend sa source dans la Haute Vienne. Pour les sportifs en mer, Francis Maugard, médecin, poète et peintre né à Les Peintures a été un des premiers surfeurs français et a introduit le surf à Lacanau Océan.

Nous remercions Chantal et les organisateurs de cette belle sortie et bravo pour la sécurité. Tous les détails de la journée dans nos chroniques internes. Merci René.

C'est sur la commune du Taillan-Médoc, située au nord-ouest de Bordeaux, à quelques kilomètres de prestigieux châteaux comme le Château de la Dame Blanche, du Lout, de Lagorce ..., que les 37 participants se sont donnés rendez-vous pour la deuxième sortie de l'année 2024.

Le programme de la journée est essentiellement forestier afin de mieux connaître la forêt communale qui s'étend sur 127 ha, auxquels s'ajoutent environ 150 ha de forêts privées. Depuis 1850, elle est sous le contrôle des Eaux et Forêts et à ce titre, a été classée " forêt de protection " avec essentiellement des feuillus et des pins maritimes ainsi qu'une grande biodiversité. La transversale Saint Aubin - Castelnau a été interrompue pendant plusieurs années afin de sauvegarder des espèces rares telles que des grenouilles ou des papillons.

Elle offre aux promeneurs de nombreux sentiers de randonnées. Après une boucle de 11 km en matinée, un pique-nique presque pantagruélique et une promenade digestive de 7 km au cours de l'après midi, nous avons constaté que seule une toute petite partie du site nous avait accueilli. C'est en promettant de revenir que l'ensemble du groupe a adressé ses remerciements à Marie-Christine, Mauricette et Régine pour cette belle journée. Certains de nos lecteurs mourront d'envie de découvrir notre périple. Pour cela, il devront suivre ce lien pour consulter nos Chroniques internes et ne pas oublier de remercier René, réalisateur du jour.

A l'occasion des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP) labellisée " Terres de jeux 2024 " a organisé la Grande Randonnée vers Paris, depuis les villes recevant la flamme olympique. En Gironde, la FFRP Gironde a proposé de parcourir à pied deux tronçons des GR655 et GR654 ouest qui supportent les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, respectivement la voie de Tours et la voie de Vézelay. Dès le début mars, ce fût une première pour notre association, de faire le chemin à l'envers. Tout d'abord le 9 mars, entre Bazas et Pondaurat, puis le 10 mars, entre La-Réole et Monségur, une trentaine de nos marcheurs ont accompagné les ambassadeurs de la FFR, à qui nous avons confié nos couleurs pour qu'elles flottent au vent jusqu'à Paris.

Un peu plus tard, le 19 mars, notre association à pris part à la première étape du parcours sur le GR 655, au départ Bordeaux et jusqu'à Cubzac-les-Ponts. Encore une occasion pour nos trente marcheurs de montrer les couleurs jacquaires des aquitains. Tous les ambassadeurs convergent désormais vers la capitale et sont attendus le 10 mai 2024 par le Président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris-2024.

Peu importante la distance et le temps , la devise de Pierre de Coubertin a été honorée une nouvelle fois. Soyez vigilants, vous trouverez un reportage détaillé dans le prochain N° du bulletin Notre Chemin.

Ce matin du 23 mars, les 39 participants sont accueillis par nos gentilles organisatrices Michelle, Marie-Christine et Josy, pour une mise en jambes de quelques kilomètres. Partis de la chapelle, le groupe s'est dirigé vers le quai du Priourat où sont implantés les chais des négociants, chers à notre ami Bruno qui avait établi son bureau dans l'un d'eux. C'est en longeant le bord de la Dordogne que le groupe à retrouvé la chapelle. Le temps de se restaurer, le groupe est reparti vers d'autres horizons, dont celui des palus de Condat, une partie tres sauvage permettant à la rivière de prendre ses aises si besoin.

Ce fut l'occasion d'admirer différents points de vue dont le parc du château Videlot, propriété de la famille Moueix, très connue dans le Libournais. Après la pause méridienne, nos organisatrices ont confié le groupe aux bons soins de Monsieur BECQUET, pour une visite commentée de la chapelle totalement restaurée. Je vous invite à consulter nos chroniques internes pour découvrir le savoir faire des compagnons et la pertinence des images de notre ami Osito, de retour aux manettes.

Merci à tous les acteurs de cette journée, sèche et ensoleillée.

A la mairie de Saint-Gervais,, nous étions une vingtaine de courageux au rendez-vous, prêts à affronter la pluie annoncée,... qui n'arriva réellement qu'en toute fin de journée, après notre départ. Depuis la mairie, nous avons emprunté des chemins de terre et quelques petites routes tranquilles qui nous ont mené devant la belle église de Saint-Gervais, puis au château du Mass. Nous avons traversé Saint-Laurent-d'Arce et parcouru bois et campagne du côté de Prignac-et-Marcamps. En prenant bien garde de ne pas réveiller le mammouth qui y régnerait encore !
Dans les près, juste avant la mangrove locale que nous avons contournée, nous avons pu

observer les cigognes nourrissant leurs petits dans les nids haut perchés. L'après-midi, nous avons erré dans un vignoble fantôme près du château du Bouilh pour rejoindre Montalon avec ses nombreux vestiges de moulins et sa tour d'observation des paysages de la Dordogne. Après avoir enjambé sans encombre le 45e parallèle, nous sommes revenus tranquillement à notre point de départ via cette belle campagne proche de la Dordogne.

Merci à Annie, Mauricette et Régine pour avoir réussi à nous conduire en restant au sec. N'oublions pas René, chargé de réaliser le magnifique reportage que vous retrouverez en accédant à nos Chroniques Internes.